Ford Motor Company s’engage à une réduction drastique de sa production de déchets non recyclables et de sa consommation d’eau sur l’ensemble de ses sites de production européens.
La priorité sera donnée au recyclage et à la réutilisation des déchets, afin d’en réduire de 70 % la mise en décharge. Cet effort revient à faire passer la quantité de déchet non recyclable par véhicule de 5 kg en 2011 à 1,5 kg seulement en 2016. Au total, ce seront pas moins de 5,5 millions de kg de déchets en moins rejetés chaque année vers les décharges, l’équivalent du poids de plus de 4 700 voitures.
La diminution de 30 % de la consommation d’eau revient à une économie de 1 100 litres par véhicule. Sur une base annuelle de production de 1,2 million d’unités, le gain moyen atteint 1,3 milliard de litres, soit 2,3 millions d’euros, mais aussi 10,5 milliards de tasses de café, ou 520 piscines olympiques !
« Ce plan est l’une des concrétisations de notre engagement à réduire l’impact de nos voitures sur l’environnement sur tout leur cycle de vie, que ce soit lors de leur fabrication ou pendant leur utilisation, » assure Stephen Odell, président et CEO de Ford Europe. « Il est donc indissociable de notre effort pour concevoir les modèles les plus économiques en carburant. Et pour Ford, le développement durable bénéficie autant au bilan économique qu’à l’environnement. »
Cette annonce fait suite à plusieurs actions déjà entreprises par Ford Europe pour devenir l’entité du groupe qui génère la plus faible quantité de déchets non recyclables. Leur production a en effet été réduite de 40 % depuis 2007, tandis que sur la même période la consommation d’eau était abaissée de 37 %.
L’objectif concerne les usines de Genk en Belgique, de Valence en Espagne, de Saarlouis et Cologne en Allemagne, de Southampton, Bridgend et Dagenham au Royaume-Uni. Cependant, grâce à des mesures prises précédemment, Genk, Saarlouis, et Cologne ne génèrent déjà plus aucun déchet non recyclable. Plusieurs sites sont déjà alimentés en électricité d’origine renouvelable, tandis que la lagune qui borde l’usine de Valence, alimentée par ses rejets en eau filtrée, est devenue une véritable réserve naturelle abritant plus de cinquante espèces d’animaux sauvages.
Dans un premier temps, Ford étudiera en interne et avec ses partenaires tous les moyens de réduire les ressources nécessaires aux processus de fabrication. L’effort portera ensuite sur la diminution de la quantité de déchets. Enfin, l’accent sera mis sur leur recyclage ou leur valorisation pour produire de l’énergie.
Le nouveau moteur 1,0 litre EcoBoost met déjà en application ces principes. Sa nouvelle ligne de fabrication, à Cologne, réduit de 37 % la consommation d’eau par rapport à celle qu’elle remplace. Et l’adoption de processus innovants a permis de faire passer le volume de liquide de refroidissement nécessaire de 2 litres à 5 millilitres.
« Le développement durable contribue à la rationnalisation, à l’efficacité et à la rentabilité de la production. C’est à la fois un choix qui s’impose et une décision intelligente, » conclut Dirk Heller, directeur de la production de Ford Europe.
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